Salinités
en surface
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La répartition de la
salinité en surface (figure 4.6)
est moins zonale que celle des températures. Le caractère
zonal de la distribution de température est du au fait que la température
de surface est liée à l'ensoleillement, qui dépend
fortement de la latitude. Le premier facteur qui détermine la salinité
est le bilan évaporation - précipitation qui est moins
zonal que l'ensoleillement (forte influence des climats continentaux).
Ainsi, les effets de la très forte évaporation au niveau
des anticyclones subtropicaux (comme l'anticyclone des Acores) apparaît
nettement dans la distribution de salinité de surface. Inversement,
les précipitations abondantes de la région équatoriale
font que la salinité est plus faible au voisinage de l'équateur.
D'autres phénomènes ont des effets visibles, comme l'apport
des grands fleuves, en particulier dans l'océan atlantique, qui
reçoit les eaux des plus grands fleuves de la planète (Amazone,
Niger, Congo).
Les variations annuelles de la salinité des océans
sont faibles, sauf localement, dans les régions ayant un climat
alternant de fortes précipitations et une période sèche
(exemple : les moussons de l'océan Indien).
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Salinités
en profondeur
figure 4.4 : températures, salinités et densités en fonction de la profondeur |
Les variations de
la salinité dans tous l'océan sont relativement faibles,
elles ont donc moins d'effet sur la densité que la distribution
des températures.
Alors que la température est en général décroissante de la surface jusqu'au fond, la salinité peut suivre n'importe quelle évolution. Dans les régions équatoriales, tropicales et subtropicales, on observe un minimum de salinité à une profondeur comprise entre 600 et 1000 m, aux grandes latitudes, la salinité est faible en surface et croît avec la profondeur (figure 4.4). |