Températures
de surface
![]() figure 4.1 : températures de surface |
La répartition
des températures en surface (figure
4.1) est sensiblement
zonale (fonction uniquement de la latitude)
sauf près des côtes où les courants sont méridiens
(Nord-Sud ou Sud-Nord). Le long de certaines côtes Est des océans,
on peut observer localement des températures très faibles,
dues à un phénomène de remontée d'eau froide
provenant d'une profondeur de quelques centaines de mètres. Ce phénomène
baptisé upwelling est abordé dans la suite du cours.
La température de l'océan (loin des côtes) décroît régulièrement de 28°C près de l'équateur, à presque-2°C aux hautes latitudes. Cette distribution correspond assez bien à la distribution de rayonnement solaire à la surface (figure 5.5). |
![]() figure 4.2 : variations annuelles des températures de surface |
Les variations annuelles de la
température de surface sont relativement faibles, de l'ordre de
2°C à l'équateur, 8°C à 40° de latitude,
quasi-nulles dans les régions polaires. Près des côtes,
on peut observer des variations de l'ordre de 15°C (figure
4.2) . Ces variations sont essentiellement dues aux variations saisonnières
du rayonnement solaire à la surface, elles sont plus importantes
près des grandes masses continentales de l'hémisphère
nord. Les variations journalières de la température
de surface sont au large inférieures à 0,3°C, elles peuvent
atteindre 2 à 3°C en eau très peu profonde.
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Températures
en profondeur
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La figure 4.3 représente
la distribution moyenne de la température sur une coupe de l'océan
Atlantique Ouest. Cette figure illustre bien le confinement des températures
élevées dans la partie supérieure de l'océan.
Au delà de 1000 m de profondeur la température est relativement
homogène. Les fortes variations (verticales et horizontales) de
la température sont observées dans la couche supérieure
de l'océan.
figure 4.3 : Exemple de distribution verticale de températures(en °C) à l'ouest de l'océan Atlantique. On met en évidence trois couches différentes dans l'océan :
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![]() figure 4.4 : températures, salinités et densités en fonction de la profondeur |
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L'importance de la couche thermocline varie en fonction de la latitude, mais aussi en fonction des saisons, on peut avoir une thermocline permanente ou saisonnière ou pas de thermocline du tout. Un exemple est donné figure 4.5, il montre le cycle annuel de la couche thermocline, en Méditerranée. On remarque en particulier la forte inertie thermique de la mer puisqu'on observe un décalage de un à deux mois entre les extrema de la température dans l'eau et dans l'air. |